Recherche de volontaires : 

Etude clinique pionnière sur les effets de l’apprentissage de la transe pour des patients oncologiques.

Le Dr Audrey Vanhaudenhuyse (Centre Interdisciplinaire d’Algologie, CHU & GIGA Consciousness) et le Dr Olivia Gosseries (chercheuse qualifiée FNRS, GIGA-Consciousness, Uliège et Centre du Cerveau2, CHU) unissent leurs expertises pour lancer un projet novateur sur les effets de la transe cognitive pratiquée par des patients oncologiques. Ce projet est soutenu par le Télévie et par la Fondation contre le Cancer.

Audrey Vanhaudenhuyse, en collaboration avec Marie-Elisabeth Faymonville, spécialiste de l’hypnose, et du Pr Guy Jerusalem, oncologue, a déjà mené des études sur les effets de l’apprentissage de l’auto-hypnose et l’autobienveillance par des patients atteints d’un cancer ou de douleurs chroniques. Les résultats de ces études confirment que cet apprentissage permet une amélioration de la gestion émotionnelle liée à la maladie, une diminution des douleurs, de la fatigue et de l’anxiété, ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie.

Tout comme l’hypnose, la transe cognitive est une pratique qui induit volontairement un état de conscience modifiée. Corine Sombrun, qui a inspiré l’histoire du film « Un monde plus grand » de Fabienne Berthaud, collabore depuis 2006 avec des chercheurs dans le but de comprendre les mécanismes cérébraux liés aux états de transe. Les résultats de ces études ont initié de nouveaux protocoles de recherches, notamment au CHU et à l’Université de Liège sous la direction des Dr Olivia Gosseries et Audrey Vanhaudenhuyse, en collaboration avec le Pr Steven Laureys. Experte en transe cognitive, Corine Sombrun a développé une technique dont le but est de permettre à tout un chacun d’induire une transe par des sons puis par la seule volonté.

Audrey Vanhaudenhuyse, Olivia Gosseries et Charlotte Grégoire (post-doctorante) se pencheront sur les effets de l’apprentissage de la transe cognitive sur la gestion émotionnelle, les douleurs, la fatigue, l’anxiété et la dépression, comparativement à ceux induits par la pratique de l’auto-hypnose ou de la méditation chez des patients ayant eu un cancer. Alors que l’hypnose est une technique dont le but est de provoquer un état de détente et de relaxation qui va engendrer de l’imagerie mentale, la transe va être basée sur le mouvement, le chant et l’expression corporelle. De nombreuses observations laissent penser que la transe cognitive pourrait avoir un potentiel thérapeutique intéressant mais aucune étude scientifique n’a été menée actuellement. Cette étude, fruit d’une collaboration entre l’ULiège, le CHU et l’Institut TranseScience (Paris) sera la première étude mondiale sur la transe avec une application clinique.

Recherche de volontaires

Les chercheuses du GIGA-Consciousness sont donc à la recherche de volontaires pour participer à l’étude. Certaines personnes recevront un apprentissage d’autohypnose et d’autres de transe cognitive.

Les conditions pour se porter volontaire à cette étude :

  • Avoir plus de 18 ans
  • Avoir eu un cancer récemment et avoir impérativement terminé les traitements mais depuis moins d’un an
  • Ne pas pratiquer régulièrement l’hypnose, la transe cognitive ou la méditation

Pratiquement, les participants du groupe d’autohypnose devront venir au CHU pour plusieurs séances d’hypnose. Pour la transe, il s’agira de 2 fois 2 jours complets d’apprentissage. Des questionnaires vous seront soumis avant et après ces séances. Un suivi sera également effectué 3 mois et un an après la fin de l’apprentissage afin d’évaluer la durée des effets potentiels. Certaines personnes devront également se soumettre à des électroencéphalogrammes (EEG) pour évaluer les éventuels changements neurophysiologiques suite à l’apprentissage de la transe.

CONTACTER : Charlotte Grégoire – ch.gregoire@uliege.be

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