Par Camille Gaubert et Anne-Sophie Tassart le 14.01.2022

Pourquoi la plupart des expériences de mort imminente décrivent-elles une lumière au bout d’un tunnel ? Mais d’ailleurs, est-ce vraiment le cas ? Sciences et Avenir répond à cette nouvelle Question de la semaine.

Les expériences de mort imminente, ou EMI, ont fait l’objet de plusieurs études. Steven Laureys, professeur de neurologie reconnu mondialement pour ses recherches sur le cerveau et le coma, avait même expliqué à Sciences et Avenir avoir recherché volontairement cette expérience, preuve de l’agitation de la communauté scientifique autour de celle-ci. Mais “pourquoi la plupart des expériences de mort imminente décrivent-elles une ‘lumière’ au fond d’un tunnel ?”, demande à la rédaction de Sciences et Avenir Didier Lapchin sur notre page Facebook. Voici quelques explications pour répondre à cette nouvelle Question de la semaine.

Des attentes culturelles spécifiques

Certaines personnes frôlant la mort entrent dans un état de conscience modifié : c’est l’expérience de mort imminente. Le contenu des EMI semble quasi-identique pour ceux qui en font l’expérience. Ces personnes rapportent à 56% des émotions positives, à 31% la vue d’un tunnel, à 24% la sensation de sortir de son corps, à 23% une lumière intense ou encore à 32% la rencontre avec des morts, d’après des données publiées dans The Lancet en 2001. Alors, sommes-nous tous prédisposés à avoir ces visions ? En réalité, celles-ci pourraient être liées à nos attentes culturelles concernant la vie après la mort.

En Occident par exemple, nous imaginons donc volontiers nos proches disparus présents quelque part, à nous attendre dans une autre dimension. Mais d’autres peuples, comme les Indiens et les Thaïlandais par exemple, vivent des EMI qui diffèrent de celles des Occidentaux sur plusieurs points, d’après une publication dans le Journal of Near-Death Studies de 2008. Par exemple, ils ne voient pas de tunnel.

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