Par Sandrine Cabut le 16.05.2021

La pratique de l’apnée induit des modifications cérébrales proches de celles liées à la méditation, mais pas superposables, selon une expérience menée par le neurologue Steven Laureys sur le champion Guillaume Néry.

Dix mille pas et plus. Pour le commun des mortels, c’est un sport extrême, fascinant mais dangereux, réservé à une élite. Pour Guillaume Néry, l’une de ses grandes figures (il a notamment à son actif quatre records du monde en profondeur, et deux titres de champion du monde), l’apnée est aussi une « thérapie » pour échapper à la frénésie du monde d’aujourd’hui. « C’est une manière pour moi d’avoir une meilleure santé physique, une meilleure santé mentale », affirmait-il en 2015, dans une passionnante conférence TEDxPanthéonSorbonne. Apprendre à respirer et arrêter de respirer peuvent vous apporter énormément de choses, promettait l’apnéiste à son auditoire : calme, sérénité, mais aussi meilleure capacité à se concentrer, énergie…

En dehors de toute recherche de performance, ces effets, qui évoquent ceux de la méditation, sont aujourd’hui prisés par un nombre croissant d’adeptes. A 38 ans, Guillaume Néry participe à la démocratisation de sa discipline – à ne jamais pratiquer sans la surveillance d’un tiers. Son école d’apnée, la Bluenery Academy, cofondée avec le photographe Bastien Soleil, ouvre lundi 17 mai à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes).

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